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BRDCST 2017 ► 2024
Forest Swords présente son nouvel album et endosse le rôle de curateur à BRDCST
BRDCST est un extraordinaire festival printanier indoor organisé par l’AB, avec lequel nous misons sur une musique sans frontières. Le nom fait référence à l’électro-pop rétro-futuriste du groupe anglais Broadcast qui, ces dix dernières années, nous a servi des albums exaltants comme « Haha Sound » ou encore « Noise Made By The People ». BRDCST met sur le devant de la scène des artistes qui portent haut le flambeau de l’innovation musicale. Notre instinct musical fait le reste.
BRDCST est fier d’accueillir l’un de ses coups de cœur de la scène électro : FOREST SWORDS. Ils ont aussitôt accepté d’endosser le rôle de curateur le temps d’une soirée, et leur wishlist était tellement alléchante que nous avons décidé de leur confier toutes les salles. La soirée a été baptisée A BRDCST CURATED NIGHT BY FOREST SWORDS et, en accord avec le fondateur du groupe Matthew Barnes, nous avons résolument choisi de jouer la carte des découvertes.
FOREST SWORDS (uk)
En 2010, Matthew Barnes – le cerveau de Forest Swords – lança avec fracas son premier disque « Dagger Paths », un opus qui, sur fond de fragments rythmiques, distille un dub sombre ainsi qu’une R&B et un folk ténébreux. Le successeur « Engravings » (porté par le single désormais classique « Thor’s Stone ») était d’un niveau tellement étourdissant, qu’il a suscité des attentes hyperboliques pour le nouvel album. Nous avons assisté à sa première européenne au festival polonais Unsound et en sommes revenus subjugués.
« SHRINE » [A SOLO DANCE PIECE] (uk)
Forest Swords présentera aussi la première belge de « Shrine » [A Solo Dance Piece], un spectacle de danse dont Barnes a composé la musique proprement viscérale. Il décrit lui-même son effort comme « a claustrophobic sound world of texture and physical rhythm ».
NIDIA MINAJ (port.)
Non, il n’y a pas de faute de frappe. Oui, elle s’appelle bien Nidia Minaj. Cette productrice portugaise, qui nous vient de la superbe écurie Príncipe (le label de DJ Nigga Fox et DJ Marfox, notamment), fait un tabac à l’international avec son mix de ghetto funk brut aux influences afro-brésiliennes, saupoudré de bribes de kuduro, batida, trippy techno, afro-house et grime. Bref : un son percutant, branché et hyperkinétique !
OLIVER COATES (uk)
L’année 2016 aura été un grand cru pour Oliver Coates. Ce violoncelliste britannique a inscrit à son palmarès les arrangements de cordes du dernier opus de Radiohead « A Moon Shaped Pool », tout en créant au passage son propre chef-d’œuvre « Upstepping ». Ajoutez-y les collaborations avec Mica Levi et Jonny Greenwood, et vous êtes sûr de succomber lors de son passage à BRDCST.
ROGER ROBINSON & DISRUPT
En exclusivité pour BRDCST, l’auteur/orateur/musicien trinidadien iconique Roger Robinson – également membre de King Midas Sound – unira ses forces avec le bricoleur de son Disrupt. Ensemble, ils nous embarqueront vers l’âge d’or de la dub poetry, au rythme de quelques samples old school, de delays et de synthés faits maison. De quoi régaler les fans de Linton Kwesi Johnson !
SHOPPING (uk)
3 360 000 000 : voilà le nombre de résultats donnés par Google quand on lance une recherche sur le groupe punk londonien Shopping. Ils détonnent un peu sur l’affiche, mais avec un tel son, il était logique que Fat Cat leur propose un contrat sans balancer.
FELICIA ATKINSON (fr)
Felicia Atkinson est une artiste visuelle, écrivaine et musicienne française, également connue sous le nom Je Suis Le Petit Chevalier. Cette artisane du son pur-sang bâtit son œuvre sur des soundscapes atmosphériques et une noise électronique.
DAN HAYHURST (uk)
Dan Hayhurst – la moitié du duo audiovisuel excentrique Sculpture – explore ses propres limites musicales sur son premier opus en solo « Critter Party ». Attendez-vous à des sonorités étranges à base de blips survoltés et ponctuées de quelques notes de jeux vidéo. Autrement dit : une musique bizarre… mais phénoménale.
CAKES DA KILLA (États-Unis)
Le rappeur américain Rashard Bradshaw – alias Cakes Da Killa – s’est imposé en 2016 grâce à « Hedonism », premier album de haut vol avec lequel il s’inscrit dans le sillage de Zebra Katz ou encore Mykki Blanco (cf. leur collaboration sur la mixtape « Gay Dog Food » de ce dernier). Tous ces artistes ont brisé – à l’instar de Frank Ocean – le silence et les préjugés sur l’homosexualité dans le hip-hop. Au même titre que son collectif Qween Beat (voir aussi LSDXOXO, quest?onmarc...), Cakes Da Killa s’est positionné en figure de proue de toute la scène hip-hop LGBT/queer rap. « Let’s focus on the overall narrative of my work as opposed to a bar where I talk about giving a blow job », a-t-il un jour déclaré à Pitchfork. Jetez vite un coup d’oreille à ses titres « New Phone (Who Dis) » et « Talkin Greezy », véritables bouffées d’énergie dansante !