Bien sûr, le jazz est également au programme de notre rendez-vous annuel pour les aventuriers musicaux, car le jazz est synonyme d'aventure. Lors de BRDCST, nous explorons les frontières du jazz, du minimalisme, de l'improvisation et du classique.
Préparez-vous pour du jazz révolutionnaire, stimulant et novateur, à la hauteur de vos rêves !
Au programme:
ALABASTER DEPLUME (UK)
Alabaster DePlume – nom de plume d’Angus Fairbairn – est à l’apogée de sa carrière artistique. Depuis quelques années, il nous régale d’un palmarès musical de haute volée. Jetez donc une oreille à ses pépites Gold et Come Fierce with Grace, parues sur International Anthem, un label très prisé par BRDCST (cf. Jaimie Branch). Ses shows sont à la fois exaltants et hilarants. “Sans conteste l’un de mes saxophonistes préférés”, reconnaît Shabaka Hutchings. Et Gilles Peterson de s’écrier : “Je suis absolument stupéfait !” Enfin, pour celles et ceux qui hésitent encore : “L’une des performances les plus passionnantes auxquelles j’ai assisté cette année. Un beau rappel de la puissance vitale et aventureuse de la musique”, selon The Guardian.
AMARO FREITAS (BR)
Sorti des bidonvilles du port brésilien de Recife pour devenir un pianiste de renommée mondiale, Amaro Freitas aborde le piano comme un instrument de percussion, d’où une certaine parenté avec le grand maître du jazz Thelonious Monk. Sur son album à paraître Y’Y – l’un des 50 albums les plus attendus de 2024 d’après Pitchfork – il est flanqué de Shabaka Hutchings, de la harpiste Brandee Younger et du guitariste Jeff Parker. Citons The Wire : “En termes de composition tout autant que d’improvisation, voici un condensé de jazz et de musique brésilienne absolument saisissant, vibrant et original.”
COLE PULICE (US)
Cole Pulice travaille à Oakland, où iel pratique le saxophone et la composition en combinant son instrument avec un synthétiseur à vent. Selon Pitchfork, ce gourou de l’ambient jazz “crée les cassettes de jazz expérimental de vos rêves”. “If I Don’t See You in the Future…”, sa dernière compo en date (qui dure 22 minutes), a été estampillée “Best New Music” par Pitchfork. Iel a déja collaboré et tourné avec Bon Iver et Godspeed You! Black Emperor.
THE NECKS (AU)
Étrange : les Australiens des Necks sévissent depuis 35 ans, mais semblent seulement faire leur percée internationale. Situé à la croisée du jazz, du minimalisme, de l’impro et de la musique classique, leur dernier album Travel enchaîne les superlatifs : De Volkskrant le couronne de cinq étoiles, The Wire le trouve “époustouflant”. The Guardian les qualifie de “The Necks big thing” (le Necks plus ultra, si on veut) avant de poursuivre : “Nombreux sont les groupes alternatifs cultes qu’on dit ‘révolutionnaires’, ‘ambitieux’ et ‘inclassables’, mais la musique de ce trio piano-basse-batterie australien l’est réellement”. Bon à savoir : les Necks répètent rarement et ne jouent jamais deux fois le même set.