De l'indie pop intense et variée en provenance de Brooklyn
Avec ‘Burst Apart’, The Antlers ont signé, l'an dernier, un véritable chef-d’œuvre. Né dans l'intimité de la chambre du frontman Peter Silbermane, le groupe est depuis devenu un incontournable de toutes les discothèques des mordus de musique. On le retrouve le plus souvent dans la section CI (classe intemporelle) où l'on dénombre aussi plusieurs albums de Radiohead.
Aujourd'hui culte, ‘Hospice’ fut, en 2009, l'album de la consécration pour le groupe de Brooklyn. Focus Knack écrivait à l'époque : « le disque de post-rock le plus obsédant de l'année ». Les deux concerts qu'a donnés le groupe à l'ABClub ont très rapidement affiché sold out. Après la triste annulation du Pukkelpop en 2011 et un très beau concert au Botanique, lui aussi complet de longue date, The Antlers sont aujourd'hui de retour à l'AB.
Les critiques se sont montrées particulièrement élogieuses à l'égard du folk mélancolique de I Am Oak pour son premier album ‘On Claws’. Le groupe emmené par le singer-songwriter d'Utrecht Thijs Kuijken y a donné suite, en mai 2011, avec ‘Oasem’. Musicalement, ‘Oasem’ se révèle plus atmosphérique et peut-être plus éloigné du premier opus qu'attendu. Les instruments acoustiques sont quasi absents de ce nouvel effort qui repose essentiellement sur des orgues, des claviers voire même un balafon. Alors qu'on comparait volontiers l'indie folk de ‘On Claws’ à Sufjan Stevens et Bon Iver, le plus sombre ‘Oasem’ relègue quelque peu le folk au second plan.
« Le plus beau disque de folk en provenance des Pays-Bas de l'année » - 3VOOR12 « Magnifique ! » - OOR