Une artiste intrigante qui a même collaboré avec David Byrne
À l'été 2013, elle était encore à Bozar avec David Byrne et un ensemble de cuivres pour présenter le bluffant projet Love This Giant.
L'an dernier, elle s'était produite dans une Rotonde pleine à craquer. De Morgen écrivait à propos de cette prestation : « …elle explore dans ses chansons le terrain laissé en friche entre The Knife et Tori Amos. Un mélange de rares claviers, de rythmes déjantés et de motifs de guitares tourbillonnants délayé dans des textes sombres sur l'égarement et la fin du monde...
La sensuelle Clark... une vive impression...
On notera d'ailleurs que si ses chansons pop adoptent de prime abord une écriture relativement conventionnelle, elles se font plus alternatives en live grâce à une coloration baroque ... jusqu'à faire penser au psychédélisme fêlé de Captain Beefheart ou aux débuts de Pink Floyd. »
En plus du projet Love This Giant, il y a bien évidemment son interpellante discographique personnelle : 'Marry Me', 'Actor' et le plus récent 'Strange Mercy.' Peut-être vous souvenez-vous aussi de son passage chez The Polyphonic Spree, Sufjan Stevens ou Glenn Branca ?
Ce n'est pourtant pas une sainte cette St. Vincent, juste le nom de scène adopté par l'excellente et voluptueuse chanteuse américaine Annie Clark.
St. Vincent viendra accompagnée en première partie des tout aussi intrigants Glass Animals. Originaires d'Oxford au Royaume-Uni, ils viennent d'être signés sur le nouveau label Wolf Tone du super producteur Paul Epworth (voir aussi Adele, Florence, Friendly Fires, Bloc Party...). Dans le Guardian, on a aussi pu lire : « quirky pop quartet » et « more Alt-J than Oasis » !