Fans de minimalisme, de Max Richter et de Nils Frahm: unite!
Silence Is Sexy se concentre sur les (nouveaux) compositeurs classiques contemporains de plus en plus en vogue dans le milieu de la pop. Ces derniers évoluent dans un univers dominé par la musique classique mais n'hésitent pas à recourir à l'électronica pour un résultat souvent unique.
Pour cette nouvelle édition, nous allons encore un pas plus loin et vous présentons une série de « nouveaux » noms avec, en guise de fil rouge, deux labels allemands qui font depuis des années les beaux jours de ce courant musical : Erased Tapes et Denovali Records.
Denovali Records
Fondé en 2005, Denovali Records – qui organise également le festival de renommée mondiale Denovali Swingfest – considère chacune de ses sorties comme « une œuvre d'art cohérente ». Le label explore une large palette musicale qui va de l'improv aux drones et de l'indie au dark jazz, en passant par la composition moderne. C'est sur cette dernière que se concentrera Silence Is Sexy.
Poppy Ackroyd (UK)
Pianiste et violoniste de formation classique, l'Anglaise Poppy Ackroyd est surtout connue pour sa contribution au Hidden Orchestra qui doit lui-même beaucoup à The Cinematic Orchestra. Ackroyd compose également pour la radio, le cinéma et la danse contemporaine. Chez Ackroyd, l'intérieur du piano est tout aussi important que le clavier dans la production de sons. Son premier album ‘Escapement’ a été décrit comme “The best ‘Quiet Space’ album of 2012” et comme "adorable and becalming - recommended if you like Philip Glass or Steve Reich". On ajoutera à cela qu'il s'agit d'un incontournable pour les fans de Max Richter, Hauschka et Nils Frahm.
Greg Haines (uk)
Ce pianiste et compositeur anglais, installé à Berlin depuis 2008, se dit fortement influencé par Gavin Bryars et Philip Glass. Greg Haines a déjà enregistré une poignée d'albums pour Denovali dont ‘Digressions’ pour lequel il a bénéficié de l'aide de Peter Broderick. Il est régulièrement sollicité par le milieu de la danse et il est tout aussi à son aise chez Meg Stuart qu'au Royal Opera House.
The New York Times a dernièrement décrit son travail comme : “… dark, both literally and metaphorically, but also exquisitely, wrenchingly, beautiful; a world of its own that draws you ineluctably within.” Son nouvel album, ‘The Whole’, sur lequel l'influence des synthés et des percussions se fait plus présente est annoncé pour cette année.
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