Un subtil rouleau compresseur fait de prog metal raffiné !
Du métal injecté de jazz, de blues, de folk, de kraut et de prog rock en provenance de Stockholm ! Le death metal parcouru de râles d'outre-tombe qui caractérisait Opeth a, au cours des ans, cédé la place à un style nettement plus éclectique et épuré. Un sillon que le groupe creuse plus encore sur son dernier effort, « Pale Communion », à paraître chez Roadrunner le 25 août prochain. Comme sur son prédécesseur, « Heritage », les grognements font ici place à la voix caressante de leur figure de proue Mikael Åkerfeldt. La production, toujours aussi raffinée, est, elle, une fois de plus signée par Steven Wilson de Porcupine Tree.
L'évolution musicale enregistrée par Opeth depuis ses débuts avec l'album « Orchid » paru en 95 fait de lui l'un des groupes les plus intrigants et inventifs de la scène métal. Cet été, ils passeront tout d'abord par Dessel pour un petit aparté en compagnie de Black Sabbath, Slayer et Mastodon avant de faire craquer, pour la troisième fois, une AB archi-blindée sous le poids de leur subtil rouleau compresseur à base de métal progressif.