“The saxophonist has balanced a deep, gospel -informed spirituality with free jazz- abandon and hard-hitting funk-meets-hip-hop underpinning.” (Rolling Stone)
Le saxophoniste américain James Brandon Lewis peut se targuer d’un C.V. époustouflant. La légende Sonny Rollins – pourtant peu enclin aux éloges – s’est dit touché par le “son profond et spirituel” du musicien et a déclaré : “Quand je t’écoute, j’écoute Bouddha, j’écoute Confucius… j’écoute le sens profond de la vie. Tu maintiens l’équilibre du monde.” Le maître guitariste Marc Ribot le qualifie de “gardien de l’héritage de John Coltrane” et Moor Mother (Irreversible Entanglements) nous l’a recommandé comme le “petit nouveau à surveiller de près”.
Celles et ceux qui ont vu son passage à Jazz Is Dead – la série pionnière de concerts et d’albums des fondateurs Adrian Younge et Ali Shaheed Muhammad (A Tribe Called Quest) – ont été immédiatement séduits. Et si vous prêtez l’oreille à sa reprise de Someday We’ll All Be Free de Donny Hathaway, vous ne pouvez que chavirer.
Sa polyvalence s’exprime tout autant dans ses collaborations avec The Messthetics (avec deux anciens membres de Fugazi) que sur son dernier album For Mahalia, With Love, un hommage à la légende du gospel Mahalia Jackson. Que son dernier album Eye Of I (2023) soit sorti sur le label ANTI- (cf. Tom Waits, Calexico, Moor Mother) n’a donc rien de surprenant.