Présentation de ‘The Market’, troisième album de Customs.
C'est à Luc Janssen, fin connaisseur pop, que l'on doit la découverte de Customs fin 2008. C'est lui qui fit tourner en premier sur Studio Brussel le single 'Rex' qui passa à deux doigts de décrocher le MIA (*) du « tube de l'année ». Le premier album, ‘Enter The Characters’, sur lequel figuraient encore les brillants 'Justine' et 'Shut up, Narcissus', se vendit à plus de 15 000 exemplaires. Customs a depuis rempli quasi toutes les salles de Flandre et des Pays-Bas et a même convaincu les plus sceptiques sur la main stage de Rock Werchter.
Le deuxième effort du groupe, ‘Harlequins of Love’, a ensuite clairement démontré qu'il n'avait aucunement l'intention de se cantonner à un quelconque genre. Customs reste toutefois synonyme de cette voix de baryton reconnaissable entre mille, de mélodies accrocheuses et d'une énergie débordante. Le single 'Harlequins' s'est insinué partout, jusque dans les spots télé.
Le troisième opus est arrivé et sonne à la fois différent et familier. Sur ‘The Market’, Customs se montre plus dansant que jamais, avec des influences disco, glam rock et funk, soutenues par une voix de métronome et des paroles intelligentes. Customs est tout doucement occupé à se défaire de toutes les étiquettes pour devenir un genre en soi.
(*) les Victoires de la Musique flamandes
Pour chauffer la salle ce soir, rien moins qu’un des groupes hollandais les plus passionnants du moment. Leur dernier album « I_CON » – qui parle d’icônes et d’escrocs – est sorti cette année. Le Volkskrant s’enthousiasme : «De Staat, c’est du culot, de l’humour et de la classe. Caractéristiques superbement mises en valeur dans ce qu’on peut considérer comme leur meilleur album à ce jour – et aussi le plus original. » Et Oor en rajoute une couche : « I_CON’ est carrément devenu un album de classe mondiale. »