BRDCST : « Swiss-Congolese producer makes confrontational music. » (The Fader)
BRDCST est l’extraordinaire festival printanier indoor organisé par l’AB, avec lequel nous misons sur une musique sans frontières. Le nom fait référence à l’électro-pop rétro-futuriste du groupe anglais Broadcast qui, ces dix dernières années, nous a servi des albums exaltants comme « Haha Sound » ou encore « Noise Made By The People ». BRDCST met sur le devant de la scène des artistes qui portent haut le flambeau de l’innovation. Notre instinct musical fait le reste.
BRDCST GOES BONNEFOOI
BRDCST conclura cette année une nouvelle alliance avec son voisin d’en face, le bar musical Bonnefooi @ rue des Pierres n° 8, afin d’y proposer une plateforme supplémentaire aux sonorités exaltantes et innovantes. Souvenez-vous que l’année dernière, Moor Mother (qui se produira cette fois-ci avec son groupe Irreversible Entanglements), Les Filles De Illighadad et le post-punk islandais de Kælan Mikla y faisaient la pluie et le beau temps. Cette année, nous jouons la carte de la diaspora africaine (voir SCRAAATCH) en portant une attention particulière au collectif NON Worldwide (cf. Nkisi et Bonaventure).
BONAVENTURE (COD/CHE/PRT)
Bonaventure est l’alter ego de Soraya Lutangu, une productrice aux racines congolaises ayant grandi en Suisse avant de s’installer à Berlin, puis à Lisbonne où elle réside actuellement. Sa musique, dérangeante, creuse des thèmes comme la répression et le racisme institutionnel. « I don’t do music for a hobby », souligne-t-elle, « I’m just preparing weapons to be able to talk to white people ». Après un premier single « Complexion », signé sur NON Worldwide, c’est un véritable uppercut qu’elle décoche avec son EP « Free Lutangu ». Des titres comme « Supremacy » - aux samples pénétrants de la rappeuse/activiste Sister Souljah - et « Diaspora » sont plus qu’éloquents. « One of the most vital new voices around », conclut récemment The Fader.
Bon à savoir : Elle a une véritable obsession pour le rappeur belge Damso, avec qui elle partage ses racines congolaises. Pour preuve, son mix récent pour The Fader.
L’entrée est gratuite selon le principe « premier venu, premier servi ».
Cela vaut également pour les détenteurs d’un Limited BRDCST Festival Pass