Le death metal mélodique à la suédoise...ça cogne !
Par le marteau de Thor ! En novembre prochain, un certain Amon Amarth viendra amarrer son drakkar boulevard Anspach pour enfoncer à coups de bélier les portes du Walhalla, en l’occurrence l’AB. Le bélier en question n'est autre que le neuvième album du groupe, ‘Deceiver Of The Gods’.
Prenant pour thème la lutte mythique entre le dieu norvégien Loki et ce bon vieux Thor, le disque nous offre son lot habituel de violence, de râles bestiaux et d'extase. À chaque nouvelle plaque, Amon Amarth parvient invariablement à séduire les amateurs de death metal assoiffés de sang et ce, depuis 92. Avec ‘Deceiver Of The Gods’, le collectif suédois devrait à nouveau atteindre les sommets du Mont Melodic Metal.
S'il avait bien assuré la première partie de Dimmu Borgir en 07, Amon Amarth ne s'était encore jamais retrouvé en tête d'affiche à l'AB. On peut donc parler d'un grand jour. Et de quoi a-t-on encore besoin pour une telle fête du sacrifice ? Une Carcass pardi ! Avec leur chef-d’œuvre ‘Heartwork’ paru en 93, ces pionniers anglais du grindcore ont pris la direction du melodic death metal. En 95, les garçons ont disparus dans les limbes avant de finalement revenir du royaume des morts en 07. Ils ont depuis signé, en lettres de sang, un contrat d'artiste avec le label Nuclear Blast et, du fin fond de leur crypte, ils planchent actuellement sur un nouvel opus, ‘Surgical Steel’, avec le producteur et ingénieur du son Colin Richardson (Cannibal Corpse, Napalm Death, Sepultura). C'est ce que l'on appelle, Messieurs, un special guest !
D’après De Morgen, le concert d'Amon Amarth au Graspop 2010 fut un triomphe et fut même estampillé « meilleur concert » de l’édition. Nul besoin de tergiverser donc. Laissez-vous mener, de bon gré, vers ce champ de bataille animé par la violence.