“La route fut longue et sinueuse”, explique Paul. “C’étaient des années passionnantes, remplies de beaucoup de travail et d’encore plus de rires ; des années où trois musiciens se sont rapprochés, où des collègues sont devenus amis, frères.”

Après mûre réflexion, Paul Van Bruystegem a pris la décision (difficile) d’emprunter une autre voie, de relever de nouveaux défis, pour retrouver ce sentiment de “se jeter à l’eau”, sans être tout à fait sûr de ses compétences en natation. Le fait d’avoir été l’un des trois mousquetaires du combo de rock flamand le plus furieux des dernières décennies lui fait chaud au cœur. Et c’est avec beaucoup de fierté et de gratitude qu’il repense à toutes ces années.

Avec Triggerfinger, Paul a enregistré cinq albums studio et deux live albums, et sillonné le monde entier, de la Norvège à l’Afrique du Sud et de Zichem à Tokyo, sans oublier une traversée du Canada et plusieurs tours d’Europe.

Pour clôturer ce chapitre, Monsieur Paul montera une dernière fois sur scène avec le combo, qui se produira encore 3 fois dans sa formation d’origine (!). En plus d’une escale chez nos confrères du Paradiso à Amsterdam, Triggerfinger fera évidemment halte à l’AB, où le groupe fit sa grande percée en 2009 et remplit pour la première fois la grande salle.

Message d’intérêt général : pour les autres concerts de Triggerfinger prévus en 2023, c’est Geoffrey Burton qui reprendra la basse de Paul.

Photo: Peter van Hal

Concertpictures © Daria Miasoedova