La version 2014 de The Faces, CCR et Led Zep !
Des références qui renvoient aux Black Crowes, Lynyrd Skynyrd, The Faces, Deep Purple et Creedence Clearwater Revival, un buzz outre-Manche (leur premier album éponyme s'est installé à la 12e place des charts britanniques) et des trophées qui trônent déjà sur la cheminée (Best New Band lors de The Classic Rock Awards ’13 où Black Sabbath a raflé la mise avec trois récompenses). Tout roule pour The Temperance Movement.
Le groupe nous livre un blues rock sans compromis qui nous plonge dans l'âpreté et l'excitation des guitares de la fin des 60's et du début des 70's de géants comme Led Zeppelin et The Rolling Stones. Du cock rock britannique en bonne et due forme avec ci et là un slow délicat à la Rod Steward ou même à la Ryan Adams qui permet de tenir joliment le taux de testostérone du disque sous contrôle. Le bassiste Nick Fyffe menait déjà la danse chez Jamiroquai tandis que le batteur Damon Wilson effleurait les fûts chez Ray Davies, Feeder et The Waterboys. Mais l'attrait principal du groupe réside dans son frontman Phil Campbell qui leur vole la vedette (et le cœur des femmes) avec sa voix burinée et calleuse.
“Thank Jesus for this debut album from The Temperance Movement. Part of me suspects that several members of this band were orphaned as children and nursed for months at Ronnie Woods' man-breasts. Unpretentious, compelling stuff!” peut-on lire sur le blog musical The Quietus et c'est un fait qu'il y a des « seins d'hommes » nettement moins intéressants pour être allaité !