Stanley Clarke equals Marcus Miller, Jaco Pastorius & Charles Mingus
“Listen to the bass
Stanley on the bass
Stanley Clarke to the bass
1, 2, to the bass.”
(Q-tip)
“I look at Stanley Clarke as a sort of predecessor and I wouldn’t exist if I didn’t know about him.” (Thundercat à propos de Stanley Clarke)
Stanley Clarke est un mythe. Une icône. Le qualifier d’un des bassistes les plus influents du monde est un petit euphémisme. Le classer parmi les plus grands – Marcus Miller, Larry Graham, Jaco Pastorius, Les Claypool, Charles Mingus… – relève de l’évidence.
Quand Clarke déménage à New York au début des années 70, il joue déjà avec les géants du jazz. De Pharoah Sanders à Art Blakey, en passant par Dexter Gordon, Horace Silver et Stan Getz. Au sein du groupe de jazz fusion Return to Forever – cofondé avec Chick Corea –, il exige une place de protagoniste pour sa basse électrique. “He proved the bass slap could be a lead weapon, as dynamic as the electric guitar wail.” (Vice)
Bill Evans, Miles Davis et Ray Manzarek (The Doors) l’invitent à intégrer leurs groupes respectifs. Il décline. Ses morceaux ont été samplés par 2Pac, Jay-Z, Mos Def et DJ Shadow. Il a aussi joué le rôle de mentor pour Kamasi Washington et Thundercat.
Autant dire que, pour cette légende vivante, nous déroulons volontiers le tapis rouge.