L’artiste post-punk amstellodamoise présente son nouvel album
“Une chanteuse amstellodamoise qui utilise la chanson réaliste pour protester, a enregistré un duo avec Goldband et a donné le coup d’envoi du Pukkelpop il y a deux ans avec un geste fort contre Reuzegom” : c’est ainsi qu’HUMO annonçait la venue de Sophie Straat à Boterhammen In Het Park cet été.
Aux Pays-Bas, Sophie Straat a démarré sur les chapeaux de roues : son premier EP ’T Is Niet Mijn Schuld (2020) lui a valu un prestigieux Edison, et son premier album Smartlap Is Niet Dood (2023) a été nommé aux 3FM Awards, aux Edisons et au Prix d’Amsterdam pour l’Art. Son EP Gebroken Spiegels (2024) se compose d’un seul long morceau enregistré avec le Metropole Orkest, décrit par De Groene Amsterdammer comme “rare, ambitieux et audacieux”.
En quelques années, Sophie Straat est devenue “la figure de proue de la génération des vingtenaires engagés” (Volkskrant) et sa musique cumule déjà plus de quinze millions de streams. Avec son groupe, elle a marqué les festivals d’ITGWO à Lowlands en passant par Pukkelpop, mais aussi lors de tournées en clubs à guichets fermés et grâce à son propre festival, Protestfest, complet trois années de suite au Paradiso d’Amsterdam (la prochaine édition aura lieu le samedi 28 mars 2026).
Artiste multidisciplinaire, Sophie crée aussi des visuels, des photos et des films, comme le court-métrage Mooier Als Je Lacht, centré sur trois morceaux de son album. Elle est là pour raconter quelque chose avec ses chansons de protestation, dans le but de provoquer le changement. Car le monde est con et ne fait qu’empirer, mais “la révolution est inarrêtable” (De Standaard).
Son deuxième album Wie de fak is Sophie Straat? sort le 3 octobre, mais son nouveau single Let me tell you something ’bout my country paraît déjà le 29 août, au même moment que l’ouverture de la prévente pour ce concert.
“Bang voor communisme,
bang voor de Islam,
bang voor nieuwe tijden,
dit kun je sowieso niet aan.
Ik wil zeggen dat het goed komt,
maar denk eigenlijk van niet
Ik ben angstig voor de toekomst
want ik zie alleen verdriet
Ze zeggen dat blaffende honden niet bijten,
maar dat geloof ik niet
Want de stillen zijn de klos
en er is niemand die het ziet.”
Extrait de Gebroken Spiegels - Sophie Straat