Old rockhound? Jeune country soul americana roots multitalent!
« Old Rockhounds Never Die » : ainsi s’intitule le second opus d’Odetta Hartman. Sur cet album au titre pourtant loin d’évoquer une jeune chanteuse de 28 ans, Hartman fait souffler un vent nouveau à travers sa « country soul » greffée sur une musique roots traditionnelle.
Fille d’une mère originaire des Appalaches, Hartman a grandi dans le quartier new-yorkais d’East Village. Ses parents, qui géraient une pizzeria, l’emmenaient voir des spectacles de théâtre expérimental, des récitals de poésie avec Allen Ginsberg et Patti Smith, et des concerts au CBGB. Notons aussi que Hartman a consacré son mémoire à l’ethnomusicologue Alan Lomax, ce qui s’entend dans sa musique et ses textes.
Côté presse
À l’époque, nous citions déjà cette phrase sublime : « With a heart – stopping voice & wide – ranging instrumental talent, Odetta Hartman carries cowboy soul into an era where country can clash with computers, and bluegrass isn’t afraid of bass. »Fun fact
De nombreux rythmes de son dernier CD ont été enregistrés dans sa cuisine. Du coup, on entend parfois un robinet qui coule en guise de caisse claire, des casseroles en guise de glockenspiel, mais aussi des ciseaux, un moulin à poivre, des clés sur un radiateur, etc.L’annonce ci-dessus est basée sur celle de son premier passage très réussi à l’AB Salon, en septembre 2018.