Splendeurs vocales : du jazz à l’opéra
MELANIE DE BIASIO (BEL)
« On dirait que Nina Simone est revenue d’entre les morts. »
(De Morgen)
Avec son premier opus « No Deal », Melanie De Biasio s’est aussitôt nichée dans la catégorie « le meilleur du jazz à l’échelle planétaire ». Et nous n’étions pas seuls à être séduits : Gilles Peterson, gourou de la BBC, succomba également, au même titre qu’Eels qui invita séance tenante Melanie en tournée et lui dédia même son premier remix ! Le public attendait donc avec impatience le successeur de son premier chef-d’œuvre. C’est aujourd’hui chose faite avec le surprenant « Blackened Cities », une image crue de sa ville natale bien-aimée, Charleroi, le temps d’un morceau qui ne dure pas moins de 24 minutes et 16 secondes. Melanie a simplement suivi son instinct musical et des gens comme ça, nous les portons dans notre cœur !
IAN WILLIAM CRAIG (CAN)
« This is a truly brilliant album - inhale it now. »
(The Guardian)
« Sounding like a collaboration between Bon Iver and William Basinski. »
(Rolling Stone)
Dans l’excellente série « The 101 strangest records on Spotify », l’influent The Guardian a déjà nominé des albums intrigants comme « Living With Lesbians » de la chanteuse folk juive communiste Alix Dobkin, ou encore « The Swingin’ Shepherd Plays for the Teens » du flûtiste canadien Moe Koffman. Mais le quotidien a aussi distingué de véritables perles, dont le premier album (baptisé « A Turn of Breath ») d’Ian William Craig, chanteur d’opéra de formation classique. Le Canadien a sorti l’année dernière son second opus « Cradle For The Wanting », un magnifique voyage musical qui repose sur la manipulation par bandes magnétiques de la voix lyrique de Craig. Pensez ambient… Sigur Rós… Dead Can Dance… Et laissez-vous emporter.