Le singer-songwriter suédois nous sert une pop orchestrale
Derrière Loney Dear, on retrouve le singer-songwriter suédois Emil Svanängen. Après l'acclamé ‘Dear John’ sorti en 2009, notre homme nous a offert, cette année, le sublime ‘Hall Music’. La tournée consacrée à ‘Dear John’ a été suivie d’une autre avec orchestre de chambre et réservée à son pays d’origine. Cet exercice a forcé Svanängen à réexaminer l'ensemble de son oeuvre sous un autre angle. Ce faisant, il s'est rendu compte que ses chansons pop folky pouvaient très bien supporter une orchestration complexe. On notera aussi que son sixième album studio fait la part belle aux thèmes du plaisir et de la mélancolie et ce, tant sur le plan de la musique que des textes.
« Loney Dear aime les chansons qui démarrent petitement pour mieux prendre de l'ampleur par la suite, à l'image d'une boule de neige qui dévale un colline. ‘Name’ est ainsi un lent mantra qui va crescendo,‘D Major’ démarre en acoustique avant d'être graduellement gagné par les cuivres et ‘I Dreamed About You’ explose dans un climax extatique ». (www.cobra.be)
‘Chiming, quietly orchestral’ (Stereogum)
‘Some wonderfully sad Swedish pop, made cheerful by twinkling percussion and a gorgeous melody’. (Guardian)
La première partie sera assurée par le compositeur néerlandais Charles Frail dont le répertoire est constitué de suites et de sérénades. Sur 'Morning, It Breathes', Frail tente de rendre la tranquille dynamique de l'aube naissante, les soupirs du matin, le jeu entre somnolence et sommeil, les étranges visions créées en rêve lorsque l'on glisse à répétition de l'état d'éveil au sommeil. HUMO comme Focus Knack ont déjà couvert Frail d'étoiles.