Depuis le milieu des années 70, la sublime chanteuse de jazz afro-américaine Dee Dee Bridgewater a sorti pas moins d’une vingtaine d'albums. Le dernier en date, intitulé 'Red Earth', était le manifeste d’une chanteuse noire partie à la recherche de ses racines musicales au Mali (dans ses veines coule le sang d’ancêtres chickasaw, cherokee, chinois, allemands et irlandais).
Cet été, elle s'était encore produite sur la scène du Jazz Middelheim et De Standaard avait dit de sa prestation : « Bridgewater est non seulement une chanteuse mais aussi une femme de scène qui cherche à plaire et aime taquiner son public. En un mot, elle ne craint pas de faire son show et a presque forcé les gens à se lever pour faire la fête avec elle. »
Elle a déjà eu l’occasion de travailler, entre autres, avec Ray Charles, Sonny Rollins, Dizzy Gillespie et Stanley Clarke. Elle a aussi remporté un Tony Award à Broadway, deux Grammy Awards et une distinction honorifique en tant qu’officier des Arts et des Lettres, en plus d’être ambassadrice de bonne volonté pour la FAO, l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Par le passé, elle avait rendu hommage à Ella Fitgerald, Kurt Weill, Duke Ellington et à la chanson française. Aujourd’hui, elle revient à sa grande idole Billie Holiday avec To Billie with Love - A Celebration of 'Lady Day' et un nouvel album annoncé début 2010 chez Universal : 'Eleanora Fagan (1917-1959): To Billie With Love From Dee Dee'. Dee Dee Bridgewater fait partie de ces voix divines auxquelles on ne résiste pas. Et pour achever de vous convaincre, sachez qu’elle a également donné son nom à une variété de roses !