Une pop folk onirique de haut vol ... de Minneapolis
Ce fut une très belle découverte lors des Nuits Botanique au printemps 2011. Servi par une orchestration acoustique, Dark Dark Dark nous avait livré un concert de toute beauté dans le cadre intime du Musée. Les plages interprétées par le quintette de Minneapolis étaient alors essentiellement tirées du deuxième album 'Wild Go’ (que l'on peut aussi trouver augmenté de l'EP ‘Bright Bright Bright’ ), une série de titres variés où la voix de Nona Marie Invie ne fait qu'un avec leur très qualitative pop folk.
Marshall LaCount est l'autre compositeur du groupe, aux côtés de Nona Marie. Ensemble, ils parviennent à concilier des influences aussi diverses que la musique minimaliste, le folk d'Europe de l'Est, le jazz de la Nouvelle-Orléans, l'americana et la pop. Pour ‘Wild Go’, le groupe s'est adjoint les services du producteur Tom Herbers qui avait déjà collaboré auparavant avec The Jayhawks et Low.
Un ukulélé, un banjo, un piano jouet, un kazoo et un glockenspiel. On entend tout cela chez le trio parisien We Were Evergreen. Leurs textes parlent de yacks qui jodlent, d'enfants qui s'envolent pour le sud en hiver et d'arbres qui grandissent trop vite. « Ukulélé, piano au compte-gouttes et pingouin malicieux illuminent cette petite rengaine aussi naïve qu'addictive ». (Les Inrockuptibles)
Ce concert s'inscrit dans le cadre du projet ‘Minneapolis, Mon Amour’ que l'AB a mis sur pied pour la saison 2011-2012. Cette série de concerts dédiée au patrimoine musical de la métropole américaine nous permet de célébrer comme il se doit les 30 ans de ‘Sorry Ma, Forgot To Take Out The Trash’, le premier opus du groupe de rock américain The Replacements. L'AB s'empare de ce véritable pilier de l'histoire du rock pour, entre autres, présenter les concerts des vétérans The Jayhawks et Grant Hart, ainsi que des nouveaux venus comme Howler et Dark Dark Dark.