100% funk. 100% soul. 100% Daptone Records
S’il y a un artiste qu’il faut voir en concert aujourd’hui, c’est bien Charles Bradley ! Un homme, un vrai, qui parle à notre cœur. Un homme avec une âme. Un homme qui vit et qui chante la musique soul comme seuls James Brown, Wilson Pickett ou Otis Redding ont pu le faire dans la glorieuse époque des sixties.
Charles Bradley fête cette année ses 65 ans mais il a toujours en lui la spontanéité de la jeunesse. Sa carrière ne débute pourtant réellement qu’en 2002, lorsqu’il est repéré par Gabriel Roth qui l’encourage à développer ces talents de compositeur et d’écriture. Gabriel Roth, c’est la cheville ouvrière de Daptone Records, un label new-yorkais qui produit, avec un succès croissant, les meilleurs artistes du revival funk et soul.
Sa protégée la plus célèbre? L’incontournable Sharon Jones accompagnée des célèbres Dap-Kings, connus également pour avoir accompagné Amy Winehouse sur son fameux ‘Back To Black’.
Découvert alors qu’il se produit encore sous le nom de Black Velvet, Charles Bradley, véritable rescapé de la rue, survivait depuis 40 ans de petits boulots temporaires la journée et de concerts le soir dans des salles improbables situées dans des coins perdus. Entouré par la crème des musiciens d’un label qui a foi en lui, Charles Bradley quitte finalement l’anonymat en 2011 par la grâce de son immense talent et d’un premier album « No Time For Dreaming » qui fait l’unanimité auprès de la critique et des connaisseurs.
Son second album ‘victim of love’ sorti il y a peu, frappe à nouveau juste et fort. Mais encore plus que sur disque, c’est sur scène que l’homme donne toute la mesure de son immense talent.
Après des passages très attendus à Rock Werchter et à Dour cet été, le ‘Screaming Eagle Of Soul’ et ses Extraordinaires seront de retour en salle le 23 octobre prochain à l’ Ancienne Belgique.
Un must !
C'est à la Britannique Jo Harman qu'il reviendra d'entamer la soirée. Radio1 disait à son sujet : « Si l'on ferme les yeux, on croit entendre la voix d'une Noire américaine. Son premier album, 'Dirt On My Tongue', contient 11 plages excessivement personnelles qui vont des amours brisées à l'adieu à son père bien-aimé. » Harman fait régulièrement le bonheur des festivals de blues et de jazz.