Ce transexuel multi-instrumentiste compte Antony Hegarty parmi ses fans.
Harpiste de formation classique et multi-instrumentiste, Baby Dee s'est entièrement consacré(e) au piano classique sur ‘Regifted Light’ . La très belle histoire derrière ce nouvel album est aussi une histoire d'immobilier. Le producteur Andrew W.K. (l'homme de ‘Party Hard’), ami de Baby Dee, possédait un magnifique piano Steinway D. dont il dut se défaire lorsqu'il déménagea vers un plus petit appartement. Le piano trouva une nouvelle demeure à Cleveland, dans l'Ohio, chez Baby Dee qui s'enticha de l'instrument. C'est ainsi qu'est né ‘Regifted Light’ , un album d'orientation classique qui a reçu un impressionnant 8/10 de la part de l'influent Pitchfork.
Le transsexuel Baby Dee a débuté sa carrière comme artiste de rue. Ce n’est qu’après maints détours qu’il/elle opta finalement pour la musique. Un choix judicieux si vous voulez notre avis. On n'est effectivement pas spécialement pressé de le revoir en hermaphrodite au milieu des attractions de Coney Island (NYC). Sa rencontre avec Antony Hegarty (Antony & the Johnsons) l’a conduit(e) à faire la connaissance de David Tibet (la tête pensante de Current 93) qui a sorti ses premiers albums. C’est d’ailleurs ce même David Tibet qui avait sorti les premiers singles d’Antony sur son label Durtro.
A voir pour la seconde fois à l'AB.
C’est Puzzle Muteson, soit l’Anglais Terry Magson, qui assurera la première partie du concert de Baby Dee. Magson vient de sortir son premier album, « En Garde », sur le label de qualité islandais Bedroom Community. Pensez à Sam Amidon, Nico Muhly et Valgeir Sigurðsson. Les deux derniers se sont d’ailleurs occupés des arrangements et de la production de l’album. La presse nationale bouillonne d’enthousiasme.
En plus de Puzzle Muteson annoncé précédemment, le concert de Baby Dee accueillera également le guitariste canadien Doug Tielli en avant-programme. Tielli fait partie du groupe de Baby Dee et sortira son premier opus solo, ‘Swan Sky Sea Squirrel’, à l'automne (via Tin Angel Records). Un album où pointe l'écho de Robert Wyatt et Gillian Welch.
Humo : « Ses chansons folk – basées sur son fingerpicking acoustique – font parfois penser à Joanna Newsom. Et tout comme pour l’œuvre de Newsom, il faut du temps pour apprécier pleinement la beauté de “En Garde”. »
RifRaf : « Ses chansons chuchotées, portées par son vibrato fragile (à mi-chemin entre Daniel Martin Moore, Sam Beam et Antony Hegarty), subtilement accompagné par une guitare acoustique, un piano, des cordes et une harpe, sont mises en valeur idéalement au crépuscule, le volume de la sono plein pot. »