De Morgen : « J’ai rarement vu un documentaire aussi stylisé et aussi poignant. »
« Un documentaire plaqué or. Une grande classe. » (Humo – ****)
« Un merveilleux documentaire sur la laideur de l’exclusion sociale. » (De Morgen – ****)
2018, 93 min, Christina Vandekerckhove.
Dans le cadre de leur Suyu Makinese Fest (nom qui renvoie à leur label), les membres de Madensuyu tenaient non seulement à enrichir le line up d’un volet classique et à inviter un orchestre festif iraquien : ils souhaitaient également projeter « Rabot », un documentaire signé Christina Vandekerckhove, dont le groupe a composé la bande-son.
« Rabot » brosse un portrait honnête de la population défavorisée et vulnérable qui habite les fameuses tours du Rabot à Gand, aujourd’hui en voie de démolition. Ces tours sont les restes d’une expérience sociale menée dans les années 70, fondée sur un postulat pour le moins réducteur : cachons la précarité dans un bloc d’habitations en périphérie de la ville et prétendons ensuite que le problème n’existe pas. « Rabot » montre toutes les conséquences d’une telle approche.