Une divine révélation folk-soul britannique !
Josephine (uk)
'Portrait' est le premier album quelque peu tardif de Josephine mais le résultat n'en est pas moins poignant. On aurait pu reprendre la chronique 4 étoiles du magazine britannique Mojo. On lui a cependant préféré celle du Humo qui lui décernait 3,5/4 :
« Présenter Josephine Oniyama sur un plateau en or 24 carats... âgée de 30 ans, sa peau est couleur caramel, elle vit à Manchester mais ses origines sont libériennes et jamaïcaines... elle a grandi au son du gospel d'Odetta et de Mahalia Jackson et du folk de Joni Mitchell. Elle apprécie en outre Iron & Wine, Joanna Newsom et Stevie Wonder.
Il y a tout d'abord cette voix : une voix soul caressante et légèrement rauque qui monte facilement très haut sans jamais démériter – en tout cas, sur 'Portrait', elle ne déclenche jamais l'alarme sur l'échelle des gammes. Ce premier album sort après l'avoir vue écumer les clubs pendant des années avec sa voix et sa guitare acoustique. Grâce à cette période à l'abri des regards, Josephine livre aujourd'hui un disque tardif aux chansons déliées.
Josephine se classe, par commodité, sous l'étiquette soul/alternative, mais pour bien embrasser 'Portrait', il faut cependant être fan de pop et apprécier Gabrielle, Estelle, Annie Lennox et les All Saints de 'Pure Shores'.
Le grand mérite de 'Portrait' est de nous donner l'impression d'avoir déjà entendu ces chansons à la radio. »
C'est à Guy Garvey, le frontman d'Elbow, que reviendra le mot de la fin. Lui qui voit en Joséphine : 'an old soul singer in a beautiful young girl'.
Ladylike Lily (fr)
En première partie, on découvrira la jeune Française Ladylike Lily en solo. Un choix qui, de prime abord, peut paraître étonnant puisque cette charmante Bretonne fait plutôt dans le folk indietronica. Elle est ici sous les auspices du collectif JauneOrange. Après un très bel EP intitulé 'On My Own', elle nous livre aujourd’hui l'album 'Get Your Soul Washed'. Entourée de ses musiciens, Ladylike Lily dégage énormément de grâce (comme en témoigne son passage l'an dernier au festival Paléo en Suisse) mais elle se révèle tout aussi intense et d'autant plus fragile lorsqu'elle chante en solo, simplement accompagnée de sa guitare, de ses pédales et de son glockenspiel. On s'aventurera à la situer entre Cocorosie et Joanna Newsom.
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