Depuis 2006, Beirut est connu et reconnu de tous comme une personnalité riche et à part. Ses chansons mélancoliques, son accordéon aux accents des Balkans ont trouvé un public fidèle et curieux des sonorités atypiques d’un jeune Américain originaire de Santa Fe. Mélomane passionné depuis toujours, Zach Condon sort son premier disque lorsqu’il a à peine 15 ans. Un voyage en Europe lui fait découvrir la musique d’Europe de l’Est. C’est sous le nom de Beirut qu’il sort son premier opus, « Gulag Orkestar », en 2006. Il est très vite remarqué grâce à ses talents de compositeur et arrangeur mais aussi grâce à sa voix unique. Un an plus tard, il confirme avec le brillant « The Flying Club Cup » sur lequel son style s’affine. Aux influences tziganes se rajoutent désormais de subtiles orchestrations dont il puise l’inspiration dans une écoute intensive de la chanson française. Le public de plus en plus nombreux ne s’y trompe pas, le fabuleux single « Nantes » contribuant largement à ce succès bien mérité. Zach décide ensuite de reprendre la route pour se nourrir de nouvelles sources d’inspiration, il ira jusqu’au Mexique. A son retour, en 2009, Beirut nous offre 2 EP’s, intitulés ‘March Of Zapotec’, enregistré avec l’aide du Jimenez Band, et ‘Holland’, une relecture personnelle de la pop synthétique des années 80. Malgré leurs styles diamétralement opposés, les deux EP forment un tout cohérent, intimiste et inspiré.
Ses passages chez nous, en salle ou en festival, ont confirmé en Live tout le talent de cet artiste à fleur de peau. Aujourd’hui, il travaille dans son repère de Brooklyn sur son troisième album studio.
Qu’elle soit bercée par les sons des Balkans, par la chanson française ou par des influences mexicaines, la musique de Beirut reste unique et est synonyme de talent et d’évasion. Le 14 septembre prochain, Beirut sera sur la scène de l’Ancienne Belgique.