Artist Talk & session dâĂ©coute avec John Olson, membre de Wolf Eyes
BRDCST est un extraordinaire festival printanier indoor organisĂ© par lâAB, avec lequel nous misons sur une musique sans frontiĂšres. Le nom fait rĂ©fĂ©rence Ă lâĂ©lectro-pop rĂ©tro-futuriste du groupe anglais Broadcast qui, ces dix derniĂšres annĂ©es, nous a servi des albums exaltants comme « Haha Sound » ou encore « Noise Made By The People ». BRDCST met sur le devant de la scĂšne des artistes qui portent haut le flambeau de lâinnovation musicale. Notre instinct musical fait le reste.
Jack White ne chĂŽme pas. En plus de ses Ćuvres musicales, il gĂšre depuis quelque temps un label (le cĂ©lĂšbre Third Man Records), suivi en 2015 de sa propre maison dâĂ©dition Third Man Books. Celle-ci a rĂ©cemment publiĂ© « Total Chaos : The Story Of The Stooges as told by Iggy Pop », ainsi que « Life Is A Rip Off » de John âInzaneâ Olson, membre du trio Wolf Eyes. Olson â qui gĂšre aussi le label underground (Ă cassettes) American Tapes â a dĂ©cidĂ© dâĂ©crire, pendant un an, une chronique par jour sur des albums/singles/cassettes qui lâont inspirĂ© ou influencĂ©.
Sa maĂźtrise de lâunderground noise est bien connue, mais Olson navigue avec autant dâaisance entre (dub) reggae (Prince Jazzbo, Ranking Trevor) et jazz (Impulse! Records fait partie de ses labels prĂ©fĂ©rĂ©s), en passant par le prog, le black metal et le punk, et en visitant au passage les vieilles contrĂ©es du blues (Howlinâ Wolf, Big Bill Broonzy).
Olson nous expliquera en long et en large les motifs de ses choix. Nous espérons ainsi apprendre si Satan Panonski, Uku Kuut, Nade Iz et XHOL sont des groupes de gospel ou de black metal. Et si « Piss On Your Wounds » de Demands guérit aussi les piqûres de méduses.
LâentrĂ©e est gratuite selon le principe « premier venu, premier servi ».
Cela vaut Ă©galement pour les dĂ©tenteurs dâun Limited BRDCST Festival Pass.