Le concert de Bassekou Kouyaté fut l'un des tout bons moments du Womex et du Babel Med, les deux grands marchés mondiaux de la musique du monde.

Il nous vient d’Afrique de l’Ouest, plus précisément du Mali, et cela s’entend. On a donc déjà pu le voir aux côtés de Toumani Diabaté et d’Ali Farka Touré. On l’a également entendu chez Afrocubism, Béla Fleck, Paul McCartney, Taj Mahal... et (bien évidemment) Damon Albarn.

Il nous propose une musique du monde dynamique, faite de riche superpositions à base de n’goni, de divers n’gonis pour être précis car cette version locale du luth est disponible dans un grand nombre de tailles et de tonalités. 

Ajoutez à cela l'incroyable voix de Madame Kouyaté, Amy Sacko, et vous obtiendrez un mélange des plus chaleureux et séduisant.

Et si l’on veut être exhaustif, on doit parler de BaSsekOu KOuyaTe & Ngoni ba, en respectant cette graphie-là. C’est le cas du moins sur le dernier CD en date, « Jama Ko », paru sur le label out/here.